Le Grand Détour

De Beijing à Xi’An

france_french_flag Le paysage défile à plus de 300km/h alors que nous découvrons pour la première fois l’étendue des villes et des campagnes chinoises depuis le train à grande vitesse, en route vers l’ancienne capitale de Xi’an, à prononcer « Chi-Anne ». Le temps de faire le point et de prendre quelques notes sur nos aventures de ces dernières 24h, avec un plaisir jubilatoire.

Commençons par la fin, le tout de suite, là, maintenant. Pour le moment le paysage n’est pas très inspirant à vrai dire. D’énormes barres d’immeubles de type HLM se succèdent, par dizaines, voir par centaines (!), en alternant avec des étendues cultivées. Je me demande où travaillent tous les gens qui vivent dans ces tours de plus de 20 étages alignées comme des dominos…
Quant à cette première expérience de train, elle se révèle plutôt agréable maintenant que nous sommes installés. Elle serait même très agréable si les autres passagers n’étaient pas si bruyants : sonneries de portable pendant plusieurs minutes, rots sonores, raclement de gorges à s’en faire remonter les boyaux, ronflements et j’en passe. Quant à l’embarquement, ça s’est passé à la chinoise, avec tout le monde qui se presse pour forcer le passage comme si leur vie en dépendait. Nous sommes pourtant dans un train relativement privilégié car plus cher… Nous appréhendons déjà notre prochaine expérience qui sera un train de nuit dans quelques jours. Je n’ai pas encore testé les toilettes pour ma part qui, paraît-il dans ce type de train, sont de type occidental alors que dans le prochain ça sera à la turque, le trou dans le sol, où il faut amener son papier et remonter ses ourlets de pantalons. Dans la notice qui accompagne l’achat du billet pour « étrangers », il est bien marqué de se préparer mentalement, surtout pour les longs trajets. Ca promet. Mais dans ce chapitre, j’ose quand même espérer que ça ne surpassera pas notre expérience des toilettes du train en Inde. Ne pas sous-estimer la Chine 😉 Bon, je crois que je vais prendre un Immodium de précaution !

Avant d’embarquer toutefois, nous avons fait une rencontre super sympa, en la personne de John et Linda. Lui est écossais, elle est chinoise, professeur d’anglais et apprend le français – si, si. Ils vivent en chine depuis 16 ans. C’est John qui est venu à notre rencontre lorsque nous avons débarqué dans l’un des restaurants de la gare pour nous proposer de l’aide si nous en avions besoin. Après avoir commandé nos nouilles spéciales Beijing et nos dumplings, nous les avons rejoints à table pour une petite heure de discussions et d’échanges très agréables. John est un personnage plein d’histoires de la Chine et d’ailleurs et Linda l’écoute en gloussant. Ils habitent une grande ville non loin de Xi’an. Nous leur relatons nos quelques jours passés et en profitons pour leur poser plein de questions qui nous tarraudent l’esprit. Nous apprenons qu’il ne faut pas manger des pattes de poulets parce qu’elles viennent des états-unis ou d’ailleurs en Asie et sont bourrées de produits pour les garder « frais » (question mathématique : il y a tellement de chinois et le poulet est si populaire qu’il n’y en a pas suffisamment en Chine pour absorber la demande). La cervelle de singe apparemment non plus ce n’est pas recommandé. Par contre les grillons frits à priori ce n’est pas mauvais. Linda nous confirme que pour vivre ou apprécier la Chine, il faut savoir être patient. Très patient. Car on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. A commencer par le processus d’acheter puis de venir prendre son train à la gare. Il faut être prêt à faire la queue de nombreuses fois, sans s’énerver. Pour la vérification des billets, pour le scan de sécurité, pour la salle d’embarquement, pour embarquer, pour tout. Les guides recommandent d’arriver au moins 40 minutes avant le départ du train mais que prévoir 1 heure et demi c’est plus sûr. Il me semble que nous avons fait des progrès depuis notre arrivée à ce sujet. Ca serait en France je serais tout le temps en train de râler 😉 Mais ici, ma foi, on patiente. Ce qui ne m’empêche d’avoir mon petit moment d’agacement parfois, évidemment. Bref cette rencontre, qui est finalement notre troisième de ce nom en Chine, fut très plaisante et cela semble avoir été réciproque car Linda nous a proposé de nous héberger chez eux si nous le souhaitions. Et forcément ça me fait regretter d’avoir déjà acheter nos prochains billets de train… Et comme nous les avons payer une petite fortune encore une fois, nous décidons de décliner l’offre. Pour autant Linda nous a donné son adresse email et téléphone, en disant de l’appeler si nous avions le moindre problème et elle sera ravie de nous aider. Le genre de geste qui nous rappelle le Japon. Comme quoi.

Encore 2h30 de train. Il est temps de remonter le cours du temps en écrivant les article des jours passés.

Beijing noodles

Beijing noodles

english_flag Having opted, due to there being no other alternative, for the fast train from Beijing to Xi’An we were happily surprised that our carriage was relatively empty. However, the few people that were there were hackers, coughers and spitters. There was even somebody with a Samsung telephone who was going for the record in the number of notifications received per minute…for all of the 5 hour journey…and without putting their phone on vibrate!

Our dinner, that we’d bought at the station was a couple of Starbucks cheese and ham sandwiches and a packet of low-fat tomato flavoured crisps…we will find better tomorrow I hope!

The train itself was impressive though — the top speed being 304kmh. The LED panel above the door between the carriages showed the current speed, the name of the next station and the outside temperature (in Chinese and in English). There were little TV screens every few metres which showed some Chinese program but which had a set of amazing adverts:

  • The “Walk Car” — a 4-wheel wii-board which, if you believe the advert, even elderly people can use. It saves you having to walk and if you want to stop then you just step off it.
  • The ocean “Carver” — a surfboard that contains some kind of turbine so that you don’t actually need waves. According to the advert you can go up and down rivers on it…must remember to tell Adam about this…maybe it’s made it to Australia already?
  • The “Smart Rope” — possibly the simplest of all the gadgets in these adverts. It’s a skipping rope that contains LEDs which display the number of skips that you have done. It’s got some kind of magnet thing that stops it getting twisted up around the handle.
  • Something called the “Ferolic” — I didn’t really understand but it seems to be some kind of picture or clock display thing with liquid iron inside that takes whatever form you tell it to or some pre-programmed forms maybe…

We were happy to arrive in Xi’An and get away from the people in our carriage. A quick trip on the subway and we easily found our hostel for the next couple of nights. Our room was on the fourth floor and it was very clean and comfortable. Another good choice by Stéphane!!

Une réflexion au sujet de “De Beijing à Xi’An

  1. yvette

    Coucou,

    C’est toujours avec ravissement que je savoure vos aventures.

    Quel bonheur de pouvoir réver et plus encore de pouvoir vivre ses rèves.

    Belle continuations

    gros bisous à tous les deux