Le Grand Détour

En route pour l’Australie ! – On the way to Australia !

france_french_flag [26 janvier 2016]

Bye bye Vietnam

Démarrage au poil à 6h, petit-déjeuner à 6h30, départ de l’hôtel à 7h, super efficace. Marche matinale vers la station de bus locale. Le bus arrive en même temps que nous. 9000 dong le billet lorsque le taxi aurait coûté 18 dollar, soit pas loin de 40 fois plus cher !

Une heure plus tard nous arrivons à l’aéroport d’Hanoi. Nous sommes dans les temps mais nous ne trouvons pas notre vol. Et pour cause nous sommes dans le terminal des vols intérieurs. Nous finissons par trouver la navette qui permet de rejoindre les départs internationaux. Enregistré c’est pesé ! Nous ne tardons pas à nous installer dans l’avion pour deux petites heures de vols jusqu’à Bangkok.

Voilà, nous quittons un Vietnam froid et brumeux pour rejoindre des contrées plus clémentes. Mais nous sommes très motivés pour y revenir et visiter Sapa, la Baie d’Halong et tellement d’autres merveilles qu’il nous reste à voir. Je profite de ce premier vol pour finir mon San Antonio commencé il y a belle lurette. Jusqu’à là tout va bien. J’aime même pensé à mettre mon couteau suisse dans mon gros sac cette fois et nos brosses à dents et dentifrice sont rangés dans un sac zippé. Nickel… Non ?

Arrivés à Bangkok nous avons vraiment changé de dimension d’aéroport. Comme nos deux vols ne sont pas liés, nous devons récupérer nos sacs puis les ré-enregistrer sur le prochain vol. Nous n’avons décidément pas fini de faire la queue aujourd’hui, pour les passeports, les checks de sécurité, les bagages, l’immigration, etc. Mais nous gardons le sourire. Tiens, nous arrivons même à trouver un LonelyPlanet sur l’Australie, apparemment le seul de l’aéroport (!). Bon, il date de 2013 et il est vendu 35 dollars ce qui est une arnaque mais ça nous donnera de la lecture dans l’avion.

Pour changer du Vietnam nous déjeunons thaï à l’aéroport. La serveuse nous prévient que les plats que nous choisissons sont épicés. En fait elle dit même qu’ils sont trop épicés. Mais nous y allons confiants : la nourriture épicée ne nous fait plus peur et puis, entre nous, elle dit sûrement ça à tous les touristes pour ne pas avoir de problème, hein. Sauf que cette fois elle avait raison : les plats étaient trop épicés.Tans pis, nous encaissons sans nous plaindre parce que c’est bon quand même 😉

En route pour le check-in, puis le contrôle de sécurité. Susie et moi y allons confiants. Nous avons fini nos bouteilles d’eau, j’ai enlevé ma ceinture, sorti ma tablette, Susie a sorti son PC, son appareil photo et un sac zippé avec quelques liquides autorisés. Mais voilà que nous sommes tous les deux « arrêtés » pour vérifier nos sacs. Susie y a déjà eu droit à Hanoi avec sa trousse à stylo qui décidément intrigue les contrôleurs. Quant à moi je ne comprends pas trop mais j’ouvre docilement mon sac. Et là, la contrôleuse sort mon sac zippé avec nos brosses à dents et le dentifrice. Oui et alors, ils sont dans un sac zippé, non ? Ah oui mais monsieur, regardez, me dit triomphalement la dame en me montrant le tube de dentifrice tout neuf que nous venons d’acheter la veille : 170ml, vous n’avez le droit qu’à 100ml. Oh putain, c’est du dentifrice, quoi. On l’a acheté hier. Evidemment elle ne veut rien savoir car les règles à la con sont les règles à la con. Et avec quoi allons-nous nous laver les dents dans l’avion maintenant ? La collègue de la dame qui s’occupe du sac de Susie à côté de moi suggère que nous vidions la boîte de boulequies pour mettre un peu de dentifrice dedans. Mouais. C’est mieux que rien, du dentifrice à la cire d’oreille. Je suis toujours inmanquablement irrité par ces règles débiles qui 99 fois sur 100 tiennent du pur vol, ni plus, ni moins et qui n’ont jamais empêché un terroriste motivé de détourner un avion ou de le faire exploser. Avec du dentifrice, merde. Aller, on va se calmer un peu plus loin. J’essaye bien de dire à la dame que nous venons d’Hanoï où ça n’a pas posé de problème mais elle me rétorque qu’ici c’est un autre aéroport avec ses propres règles, un point c’est tout. Ok, ok. Ne nous énervons pas plus pour rien.

Nous marchons un bon kilomètre dans l’aéroport pour rejoindre notre porte d’embarquement, en passant devant toutes les boutiques de luxe du monde. Le vol ne décolle pas avant trois heures de temps. Nous nous installons près d’une borne où nous pouvons recharger nos appareils en prévision pour le vol. J’en profite pour trifouiller Excel et mettre au point le fichier budget de l’Australie tandis que Susie tape quelques notes pour son journal. Nous ne voyons visiblement pas le temps passer car lorsque nous nous inquiétons du départ notre vol indique qu’il s’agit du dernier appel. C’est le moment d’y aller alors !

Dernier appel, dernier appel, il y a encore la queue à la porte d’embarquement. Tiens, on dirait qu’il contrôle à nouveau, manuellement et systématiquement chaque bagage à main. Pour trouver quoi, je ne sais pas. En tous cas vu l’épisode précédent, nous n’avons pas de souci à nous faire, n’est-ce pas ? Hé bien non, les amis, pensez-vous ! Je suis de nouveau attrapé pour avoir une vilaine bouteille d’eau, achetée il y a quelques minutes pour le vol. Et je n’ai pas le droit de la garder ? Vous ne vous foutez pas un peu de la gueule du monde là avec vos contrôles à la con ? Je suis de nouveau bien énervé et je n’aime vraiment pas ça. Après avoir passé le contrôle des cartes d’embarquement, je reviens vers les hotesses pour notifier une plainte officiellement. Franchement c’est quoi ces conneries, je viens d’acheter cette bouteille de flotte quelques minutes auparavant, non entammée ! J’essaye de garder mon calme mais malgré tout. L’hotesse thai ne sait pas trop quoi dire pour traiter la plainte. Un manager australien arrive à la rescousse pour nous écouter et s’expliquer. Il sait bien de quoi il s’agit, même extrêmement bien car c’est à lui qu’incombe la tâche quotidienne et ingrate de se prendre cette même plainte de la part de dizaine de passagers, en raison de cette règles stupide et uniquement australienne qui interdit tout type de liquide passager à bord de l’avion. Mais nous nous en sortons très bien nous rassure-t-il, il ne s’agissait que d’une bouteille d’eau parce qu’en général, les gens doivent se séparer de bouteilles de vin ou d’alcools chères qu’ils ont achetées juste avant au Duty-Free – en général des cadeaux… Tiens je n’ose pas imaginer le scandale que j’aurais tapé si l’on avait décidé d’acheter du vin ou du Whisky pour l’oncle de Susie et qu’il aurait fallu le laisser aux contrôleurs. Le gars a l’air bien désolé pour nous et par un retournement de situation assez rusé nous nous sentons maintenant désolé pour lui à notre tour. Aller, une bouteille d’eau, ce n’est pas grand chose 😉

Cette fois nous pouvons prendre place à bord de notre Airbus A330 pour 9 heures de vol. Nous sommes plutôt bien placés sur nos deux sièges côte à côte tout à l’arrière de l’avion. Dommage que les deux sièges devant nous soient occupés par deux énormes gars qui passeront l’intégralité du vol avec leurs sièges baissés au maximum… Quoi, il faut bien que je trouve un motif pour raler, non ? 😉

Profitons-en pour en apprendre un peu sur ce pays-continent qu’est l’Australie et dont je ne connais rien de rien, ni l’histoire, ni la géographie… Et vous, vous êtes forts en Australie ? Mad Max, Inxs, Ac/Dc, Kylie Minogue, les vins, la barrière de corail, l’opéra de Sydney, Uluru, les kangourous, les araignées et les serpents… Pas grand chose quoi !

Ce faisant je découvre un pays fascinant par bien des aspects où se bousculent les extrêmes politiques et climatiques et qui lutte quotidiennement pour la survie de son écologie aussi riche que fragile. Un pays dont la population actuelle est en grande partie issue de quelques 160 000 taulards dont l’Angleterre voulait se débarasser dès la fin du 18ème siècle. Une colonie qui décimera en moins d’une centaine d’années 90% de la population aborigène dont l’histoire remontait à plus de 50 000 ans. Ces dernières années sont encore à l’heure du pardon officiel des gouvernements vis-à-vis de ces vrais natifs australiens mais les racismes réciproques ne sont pas encore morts, eux… Un pays qui ne sait pas encore résister à l’appats du gain économique de courte durée, oubliant par la même l’ampleur du désastre écologique qu’il génère et qui le conduira à sa perte au rythme où vont les choses : déforestation à outrance de la forêt primaire, multiplication des mines de charbon à ciel ouvert – charbon qui fournit plus des trois quarts de l’énergie du pays et j’en passe. D’un point de vue macro-économique, macro-écologique l’Australie semble devoir faire face à de nombreux challenges pour assurer un avenir durable à sa population humaine, animale et végétale.

Hello Australia !

Evidemment je n’ai pas dormi de la nuit… Mais comment font-ils tous ces gens pour dormir assis comme des bébés ? Sinon j’ai de nouveau eu un épisode de moins bien, heureusement pris à temps. Selon le stewart ce serait un cas classique d’hypoxie, c’est à dire un manque d’oxygêne dans le sang dû à la plus faible pression de l’air dans l’avion. En tous cas après m’être levé, fait quelques exercices et bu un thé chaud, je me suis senti mieux. Suffisamment mieux pour regarder un film – Django Unchained de Tarantino – faute de pouvoir dormir ne serait-ce qu’une micro-seconde…

Nous arrivons en Australie vers 8 heures. Avant de pouvoir enfin retrouver la famille de Susie avec son oncle Brian et sa tante Fay qui nous attendent aux arrivées, nous devons d’abord passer par la douane. Et figurez-vous que l’Australie ne rigole pas avec ça ! Et pour cause, de nombreuses espèces étrangères d’animaux, d’insectes ou de plantes ont déjà bouleversé plusieurs fois l’écosystème australien et pas pour le mieux. Du coup il est formèlement interdit d’introduire quelque nourriture que ce soit ou plantes ou animaux. Ou bien ceux-ci doivent être sur la liste autorisée. Qu’en est-il de notre poivre de Kampot que nous transportons depuis le Cambodge pour Brian ? Hé bien sur les trois petits paquets de poivre, le rouge pose problème : il n’est pas autorisé. Ah. Mais le douanier nous laisse le prendre si nous lui promettons de le reprendre avec nous en partant d’Australie (le paquet n’est pas ouvert). Nous promettons.

Auparavant nous avons eu droit au chien renifleur à l’odorat supra-développé. Nos sacs ne l’intéressent pas. Tant mieux. Par contre celui du chinois derrière nous… Mais nous voilà enfin officiellement sur le sol Australien pour 1 mois d’aventures exceptionnelles, YES !

Nous franchissons la dernière porte coulissante et nous pouvons enfin rencontrer et saluer chaleureusement Brian et Fay que nous rencontrons pour la première fois et qui nous attendent avec de grands sourires. C’est la famille !

Nous prenons le chemin de leur maison en voiture, tout en faisant connaissance et en parlant du voyage dont ils suivent le blog depuis le début. Brian et Fay sont vraiment adorables et nous reçoivent avec une hospitalité incroyable tout au long de la semaine que nous passons à leur côté. Brian, Fay et bien sûr leur chien Kooper, un setter-epagneul d’une gentillesse qui n’a d’égale que celle de ses maîtres 😉

Sur la route de Bateau Bay où ils habitent, à environ 100 kilomètres au nord de Sydney, nous passons sur le fameux pont de Sydney et nous apercevons le non moins fameux opéra de Sydney avec sa toiture en voile de bateau… Wahou !

Malgré notre enthousiasme la fatigue, le décalage horaire de 4 heures de plus et le vol sans sommeil nous rattrapent insidieusement mais nous tenons bon jusqu’à Bateau Bay où nous découvrons notre chez nous pour les jours à venir tandis que Kooper nous fait la fête. C’est juste royal avec notre coin à nous, notre chambre, notre salle de bain, nos toilettes… C’est simple, c’est comme si nous étions chez nous à la maison ! Mais avec la température en plus et la « chemisette-short-pieds-nus » attitude notoire des australiens.

Après avoir mangé un morceau pour le déjeuner, nous commençons à tomber de sommeil. C’est le moment de faire une petite sieste…

Un peu plus tard dans l’après-midi nous prenons un peu de temps pour préparer la suite du voyage et notamment réserver les prochains vols. Ca a l’air un peu compliqué si l’on veut vraiment voir tout ce que nous avions prévu. Un peu compliqué et surtout très cher. Nous ne tarderons d’ailleurs pas à nous apercevoir à quel point la vie peut être dispendieuse en Australie.

Sans faillir à la tradition australienne du « barbie », Brian et Fay nous préparent un barbecue pour le dîner avec des super steaks, forcément les meilleurs que nous ayons mangés depuis très longtemps, non sans ouvrir une bonne bouteille de vin, australien naturellement ! Pourlèchement de babines et régal de papilles garantis 😉

Après tout ça nous trouvons encore la force de refaire le monde jusqu’à très tard, en comparant l’Europe et l’Australie. C’est pas vraiment raisonnable mais qu’est-ce qu’on s’en fout ! On est juste bien, en Australie, comme les enfants de la famille. A demain !

 

english_flag [26th and 27th January 2016]
It’s 1:14 am, I’ve probably slept for about an hour or maybe two, maximum, before waking up and seeing that Stéphane was awake and clearly not feeling great. Shit. We then went and spent a good half an hour standing at the back of the plane with a very understanding air steward who made us a lovely cup of tea and told us that what Stéphane has is called hypoxia and if it carries on then he’ll just get the can of oxygen out for him. Nothing to worry about. “Google it when we land”. (Reminder: NEVER google anything to do with an illness….ever!!).

He’s ok now, but neither of us can sleep. He’s watching Django Unchained whilst I’ve watched a few episodes of John Oliver’s show, but now it’s time for me to catch up a little on the blog…starting with today (or should I say, yesterday?).

Early start, 26th January:

Today’s plan is:

  • Catch a bus to Ha Noi International Airport
  • Catch a plane from Ha Noi to Bangkok International Airport
  • Catch a plane from Bangkok to Sydney
  • Get picked up by Fay and Brian
  • See what happens and plan a bit more our Australia visit!

We had a very early start and were down at breakfast at 6:30. Google said that we should leave at 7:06 in order to catch the 7:16 bus to the airport. Stéphane had looked into the alternatives and instead of paying $18 for a taxi to the airport we opted, once more, for the local bus, this time the #17 for a total cost of 18,000 dong (56p; <5% of what it would have cost in the taxi!!).

Once again we were the only foreigners in the local bus and got quite a few strange looks from the early morning commuters that shared part of our journey. And it was a pretty long journey too, more than one hour…by the time we arrived at the airport it was nearly 8:30 and the bus’s terminal was the domestic terminal. Our International flight being at 10:30…we were already officially late for checking in and the pressure was already starting to mount!

First challenge, find the International Departures. We asked a young lady who works there and she said to walk 100m and then…idiots that we are…we didn’t really listen to the rest of her sentence (as 100m further along there was another terminal building and we assumed that this was the International departures). So we walked there and headed up the stairs to the departures area where we soon realised that this was also a Domestic Departures zone…shit!

It turned out that the International Departures was quite far away, but there was a shuttle bus that would take us there and there were already two people waiting for it…which was a good sign…it shouldn’t be too much longer!

When we finally got to the terminal it was really getting a bit late though…and the queue at the check-in desk wasn’t moving. The stress levels were beginning to rise and the bickering beginning to start. There must’ve been some kind of technical problem as it was taking a really long time for people to get served and there were also men on the conveyor belt manually moving some of the suitcases…let’s just hope the plane doesn’t go without us or our luggage!!

We eventually got checked-in and headed through the security checks. I got my bag stopped, understandable as I had stupidly left a bottle of water in the side pocket, but they seemed more interested in my pencil case containing the indelible pens for our inflatable globe (our present from T and Charlie — thanks again!) and my memory cards and USB card reader. We actually even managed to keep hold of the bottle of water! Result!

The flight to Bangkok was relatively uneventful and, apart from the lack of legroom and the repulsive bad breath of the guy to my left (not Stéphane!), we made it safely to Bangkok where we had to pass through Immigration in order to collect our bags and check them into the Sydney flight. Another delay, but I guess that meant less time waiting at the gate ^_^.

The seats on the Sydney flight are slightly more spacious, or should I say, they were slightly more spacious until the two blokes in front of us put their seats down to a maximum lying position which resulted in less than 30cm in front of our faces. Oh well, only 9 more hours and they did put them back up during dinner.

Talking of the dinner, I opted for the beef green curry…it’s been a while since my last green curry…and I was not disappointed!! Washed down with a little bottle of Australian Sauvignon Blanc…perfection!

And so now I’m going to go and finish writing about Tam Coc so that you can read it on the blog in the near future…back soon!

Back to Australia:

We’d bought some Kampot peppercorns as a pressie in Cambodia and, unsure of Australian customs, we declared it at customs, so had to queue for a long time before the sniffer dog was let loose on our bags. He stopped at a couple of the bags in our line, but not ours. The customs guy told us that the white and black peppercorns were fine but what posed a problem was the red ones. He said that if we were planning to take it back to France with us then he could let us keep it. So we said that we would and he let us go. The Chinese guy whose bag was stopped and who was caught filming the sniffer dog on his mobile phone however was going to be staying here with the customs guys for a little longer!!

As we emerged into the arrivals hall there was a mass of people waiting for loved ones or clients. I spotted Uncle Brian in the distance…strangely I’d been worried that we wouldn’t recognise them in the mass of faces!! We headed over to the car park and headed off on the journey to their place.

It’s not a short journey and I felt really guilty about getting them to come this far to pick us up, but they seem more than happy to be here and for our visit. It’s going to be fun getting to know each other.

We took the bridge across central Sydney rather than the tunnel and came down through Gosford rather than staying on the freeway. The roads here are fairly flat as they preferred to cut through the hills along the coastal area.

When we arrive at their house we get to meet Kooper, a very cute dog who is SO well behaved — a blend of Setter and Border Collie (if I remember correctly). We’re shown our room and it’s lovely…we’ve even got our own bathroom. Luxury!

After a cup of tea and a bit of a natter we head to bed for a quick sleep and when we wake up it’s time for an ice cold beer (first Victoria Beer of our holiday) and we chat a bit more with Fay and Brian. Before we know it it’s barbie time and, thankfully, not shrimps (“throw another shrimp on the barbie”) but instead with yummy steaks. Brian and Fay have a tendence to cook their’s until they’re dead and so it’s a challenge for Brian to do medium rare for us ^_-. They are still pink in the middle though and served with salads and potatoes it makes a good change from rice or noodles! And our first glass of Australian red wine from Taylors vineyard…rather yummy!

We chat until we realise that it’s nearly midnight…time for bed as I’ve got an appointment tomorrow morning at 9am to get my hair done. 4 months is long enough for my roots to grow through and my hair is in serious need of some TLC so I’m going to spoil myself tomorrow (thanks to Fay for the organisation…it wasn’t simple (foils/colour, half/whole head, 1/2/3 colours, etc).

 

Une réflexion au sujet de “En route pour l’Australie ! – On the way to Australia !

  1. Brenda

    What a posh barbecue! My brother and sister-in-law are obviously very sophisticated, But then I knew that!! Love you all xx