Le Grand Détour

Vang Vieng

france_french_flag Jour 1 – Minivan et tubing

Comme prévu le minivan arrive à 9h pour nous conduire à 3 heures de routes de Vientiane, à Vang Vieng. Nos amis Gert et Lyssa ne sont finalement pas dans le même bus que nous. Et c’est parti pour 3 heures de tape-cul que le chauffeur négocie comme un malade, à fond la caisse, sur une route pleine de nids de poule où le bitume cède souvent la place aux graviers. Dépassement de camions qui dépassent des motos qui dépassent des vélos dans les deux sens en côte et dans les virages… Souvenirs de trajets en minibus en Inde où nous avions également vu plusieurs fois notre vie défiler devant nous.

Des paysages de rizières défilent sous nos yeux, où des hommes et des femmes courbés récoltent le riz, un chapeau conique en bambou tressé sur la tête. Une carte postale. Les petits villages succèdent aux rizières qui succèdent aux villages qui succèdent à la jungle qui bientôt s’élève sur des collines karstiques. Parfois notre chauffeur est forcé de ralentir, bien malgré lui. Soit pour franchir un trou béant sur la route, soit pour laisser traverser un enfant. En voyant ces petits villages, on sent tout de suite qu’on a quitté la capitale. Quelques belles maisons apparaissent de temps en temps mais de nombreuses bâtisses donnent une impression rustique : murs rafistolés avec des planches, toits en taule ondulée, nombreux détritus qui jonchent les bas-côtés. Rustique ne veut pas forcément dire malheureux car les gens semblent vacquer tranquillement à leurs occupations, en se protégeant comme ils peuvent du soleil brûlant. En s’approchant de Vang Vieng nous croisons plusieurs écoliers en uniforme, de retour de l’école, souriant sur leurs vélos.

Nous arrivons finalement à Vang Vieng dont l’arrêt de bus n’est qu’ à 30 mètres de notre hôtel. Il fait plus de 33 degrés. Vang Vieng, la cité de la fête, des fêtards et des backpackers. Vang Vieng et sa réputation ternie par des accidents stupides de jeunes alcoolisés qui ont fait n’importe quoi. Vang Vieng que le gouvernement a forcé, depuis 2006, à mettre un hola aux excès, en démantelant de nombreux bars. Mais surtout Vang Vieng où l’on peut s’initier aux joies du « Tubing » à travers les paysages karstiques à couper le souffle. Le quoi ? Le tubing, où comment se laisser dériver sur la rivière Nam Song pendant 2 heures au soleil (soit environ 4 kilomètres de descente), le cul dans l’eau, sur des grosses bouées de tracteurs, en s’arrêtant occasionnellement dans l’un des bars qui bordent le fleuve avant de repartir, arrosés par les kayaks de passage. Là, les doigts de pied en évantail, regarder défiler les montagnes karstiques à en faire palir la rivière Li Jiang de Guilin… Et pour finir, se prélasser dans un hamac, un cocktail à la main pour admirer un magnifique coucher de soleil. Elle est pas belle la vie ?
Le soir nous dinons dans un des très nombreux restaurants de la ville, avachis sur des coussins, en regardant des épisodes de Friends qui défilent en boucle. Bizarrement le coût de la vie semble un peu plus élevé que dans la capitale.

Demain c’est un autre détour qui nous attent avec une virée à moto dans les environs de la ville à la découverte de nombreuses grottes et cascades.

english_flag Bus ride to Vang Vieng & Tubing

Last night we’d been sitting in the hotel lobby when a bus arrived with a young man and a lady. The guy, Christophe, turns out to be French and we spent quite a bit of time with him last night and this morning discussing what he’d been up to in Laos and Vietnam and stealing his ideas! He said that he’d avoided Vang Vieng as it’s basically a party town with people doing tubing and stopping at every bar on the side of the river to get pissed and then party all night in town. Seeing as we were leaving this morning to go there and that everything was booked it was a little late to cancel it now, but we’d see for ourselves.

So on arrival we headed into town to go tubing! We were just in time and jumped into the back of the tuk-tuk with four other people (two Thai girls and a couple from Australia). They attached 6 tubes (inner tyres from tractors) to the roof and we were off. The tuk-tuk stopped 4km up the river and the driver passed us our tubes. That was it. No instructions, no demonstrations. So we went to the river bank and got onto our tubes. We floated down the river for the next couple of hours at a relatively slow pace (with a moment of excitement when Stéphane failed to avoid a tree in the middle of the river and turned his tube over!). The sun was slowly setting behind the beautiful mountains to the right of the river and, despite the occasional attack from the passing kayak instructors where they soaked us, it was a very calm and serene moment.

When we arrived at the stop point however it was slightly different and we had to negotiate our way across a very fast and fairly deep part of the river by foot with our tubes over our shoulders…bare foot of the rocky river bed…

Once on dry land we saw that there was a line of huts on the side of the river with 2 hammocks in each. Stéphane went and bought a fresh juice and a beer and we swayed watching the end of the sunset before walking back into town to return our tubes.

After a good shower we headed back into town for dinner. I’d read an article earlier that talked about how Vang Vieng had been cleaned up by the government since the deaths of several tourists on drink and drugs binges and then trying dangerous activities next to the river (and falling badly or drowning). It also mentioned the numerous restaurants that played DVDs of Friends episodes non-stop all evening where the patrons half-sit, half-lie and drink some local beers. We stopped at one of these places for our dinner as we were both too tired to go and investigate any further (and the French couple that we’d got chatting to earlier in town were already in place here. Dinner was fine, Friends bought back some happy memories and the beer was nice and cold! ^_^

france_french_flag  Jour 2 – Moto et grottes

Notre aventure du jour c’est la découverte de la région en moto. Ou plutôt en scooter. Nous avons bien hésité à louer une vraie moto à vitesse manuelle deux fois moins chère mais n’ayant jamais conduit de moto de ce type et vu l’état des routes, nous nous sommes dit que c’était plus sage. Nos premiers tours de roues sont assez maladroits, à deux sur la selle, avec nos sacs à dos, celui de Susie sur son dos et le mien à mes pieds mais on y arrive quand même. Il faut dire que la dernière fois que j’ai conduit un scooter, j’avais peut-être 16 ans ! En tous cas il fait déjà très chaud. Très très chaud au soleil. La crème solaire n’est surtout pas en option ! Mais ça n’empêchera pas Susie de prendre des coups de soleil sur les bras.

Premier arrêt à la grotte de Cnang que l’on atteint depuis le sommet d’un grand escalier abrupte et qui nous offre une vue magnifique sur la valleé. Dire que nous sommes au Laos, dans la jungle ! On se croirait dans Tom Raider ou Uncharted ! Pour arriver jusqu’ici, nous avons parcouru quelques 5 km de route rocailleuse à souhait, en croisant des vaches, des chiens errants, des poules, des chats et des buffles d’eau, sans oublier les enfants qui déboulent sans prévenir, les 4×4 qui font manger la poussière, les autres motos, les tracteurs, les vélos et les piétons… Il faut donc bien gérer la conduite. Honnêtement, la route est tellement constellée de nids de poules et d’énormes cailloux que j’ai besoin de près de 100% de mon attention pour la conduite (entre 30km/h et 40km/h au mieux) et plus grand chose pour admirer le paysage. Ca ira mieux un peu plus tard dans la journée. Nous avons également traversé des ponts suspendus, dont certains à peine assez larges pour le scooter… J’étais pas hyper fier à quelques reprises et Susie non plus je crois 😉 Mais petit à petit la confiance commence à venir.

Second arrêt, les chutes d’eau de Kaeng Nyui et de Kenlon. A propos, nous nous dirigeons sur la base d’une carte papier photocopiée très peu précise que nous a fournie le loueur de motos et qui nous fera faire plusieurs fois demi-tour. Nous arrivons finalement, après avoir payé nos droits d’entrée sur le site, notre droit de visite de la cascade et notre droit de garer le scooter. Oui, ici on paye beaucoup. Certes, pas énormément à chaque fois mais lorsqu’on multiplie les sites il faut avoir pas mal de cash.

Le site consiste en deux cascades, l’une d’une cinquantaine de mètres de haut et l’autre plus modeste d’une petite dizaine de mètres. Pour les atteindre nous traversons un sentier dans la jungle. La jungle, quoi ! La jungle qui ne roucoule ni ne zinzinule (comme la mésange) mais qui stridule sur d’infinie variations harmoniques, qu’accompagne le cours d’eau. Le long de ce sentier étroit nous croisons quand même un couple de jeunes mariés en costume et robe de mariée blanche (!) venus avec leur équipe de photographes, immortaliser leur union. Nous atteingons finalement la grande cascade vers les 12h. Nous croisons le chemin de français qui en descendent et nous disent être un peu déçus après les chutes de Luang Prabang (où nous allons demain) bien plus impressionnantes. Elle est pas mal quand même cette cascade. Mais pour le pique-nique, nous préferons la deuxième cascade qui offre en plus la possibilité de se baigner. Ce que ne tarde pas à faire un groupe d’amis laotiens venus s’éclater dans l’eau avec toute la famille, mamie, papas, mamans et les enfants. Ces derniers, intrépides, ne tardent pas à sauter du haut de la cascade, pour tomber juste au pied de la chute où il y a le fond. Nous nous mettons à l’eau également et, bien entendu, je saute aussi… mais pas de tout en haut, je m’arrête sur une branche à 4 mètres de haut 😉 J’ai déjà bien besoin de mon karma pour la conduite sur la moto alors je suis sage (ou vieux).

Après manger, nous décidons de rejoindre les grottes dites de l’éléphant ou Phat Thao caves, nom local que nous ne connaîtrons que bien plus tard dans l’après-midi malheureusement. Nous galérons pour trouver ces grottes, à plus de 15km de distance. Nombreux demi-tours et demandes d’aide aux locaux qui ne parlent pas anglais. Pendant ce temps le soleil se régale de nos peaux trop faiblement crémées. Nous sommes sur le point d’abandonner lorsque Susie aperçoit soudain un panneau qui dit « Cave big and amazing » écrit à la main. Genre « hé, par là, top grottes de ouf ». Nous le suivons. C’est le premier d’une série qui nous verra traverser deux cours d’eau et deux autres petits ponts pendant encore 4 kilomètres. Et nous arrivons enfin devant une cahute avec un panneau qui dit « c’est ici ». Là, un laotien qu’on pensait de passage nous ouvre sa hutte pour nous faire payer l’entrée, en nous donnant deux lampes frontales. Ca sent l’aventure. Susie n’est pas rassurée. Pour atteindre la grotte, il nous faut escalader sur des échelles en bambou et des rochers sur une trentaine de mètres de haut. Puis c’est le moment d’allumer les lampes. C’est la première fois que nous nous retrouvons dans une grotte tous seuls sans guide, avec pour seul éclairage des frontales. Rapidement c’est l’obscurité totale à part pour les cônes de nos lampes. L’ambiance est humide. Il y a des bruits étranges, des gouttes d’eau qui tombent en résonnant. Susie n’est vraiment pas à l’aise, elle qui déteste les grottes… Nous avons l’impression d’être des explorateurs, des Indiana Jones, à descendre le long de ces échelles en bois moisies pour nous enfoncer de plus en plus loin sous terre. Il faut dire que le laotien ne nous a rien expliqué sur cette grotte : quelle taille, jusqu’où aller, etc. Nous découvrons cependant d’incroyables formations, toujours vivantes après des millions d’années d’erosion, des cristaux qui brillent comme de l’or, des formes improbables. Au bout d’un moment, nous sentons qu’il est temps de faire demi-tour au risque de se perdre dans ce dédale sans indication. Sur le chemin nous tombons soudain nez à nez avec deux éléphants ! Pas des vrais bien sûr, mais des formations pachydermiques suspendues au plafond… La fameuse grotte des éléphants 😉 Nous immortalisons le moment avant de poursuivre notre remontée vers la lumière. Mais on aime les détours alors on bifurque. Lorsque ma lampe éclaire le plafond, je commence à voir des chauve-souris. Pour Susie c’est synonyme d’enfer sur la terre alors nous rebroussons rapidement chemin. Au retour, nous discutons avec le laotien qui nous dit « Ah oui, il y a plein de chauve-souris dans cette grotte qui s’enfonce sur des centaines de mètres ». Ah bah merci de nous l’avoir dit ! Enfin, s’il nous avait dit ça avant, Susie n’y serait jamais entrée…

Pour terminer la journée, j’insiste pour visiter le fameux « Blue lagoon » tellement prisé par les touristes. Je rêve d’un bain dans une eau turquoise sous une énorme cascade, comme dans la pub Tahiti douche d’il y a 1000 ans au moins. Encore des kilomètres de soleil, de poussière, de nid de poules et de vaches à éviter. Je mets un peu la gum car le soleil commence à descendre sur les montagnes. Puis nous voyons un panneau « Lagon pour nager, par là ». Encore 2 kilomètres. Nous payons nos droits d’entrée… sauf qu’il s’agit d’un « faux » lagon. Une marre de 10 mètres de large. Demi-tour pour trouver le vrai lagon bleu… qui sera notre déception de la journée. Car en fait de lagon bleu, il s’agit d’une simple rivière, certe à l’eau turquoise, mais transformée en une sorte d’aquaboulevard pour coréens en gilets de sauvetage et australiens venus faire la fête avec alcool : toboggans, tyroliennes, jeux, etc. En soit ce n’est pas dérangeant mais on s’attendait à quelque chose de plus grandiose et moins « civilisé ». Nous n’y resterons que 20 minutes, sans baignade, en tapant la causette avec des australiens que nous avions croisés sur la première cascade plus tôt dans la journée. Heureusement que nous y sommes venus qu’en toute fin de journée. D’ailleurs, comme on est arrivé un peu tard sur le site, le retour sera partiulièrement délicat : 7 km de piste caillouteuse avec la nuit qui tombe, perte de visibilité à chaque passage de 4×4 et troupeaux de vaches en pagaille. Nous arriverons à l’hôtel littéralement couverts de poussière de la tête au pied mais avec des sourires plein de dents 😉
Le soir, discussion passionnante avec le patron très sympa de notre hôtel, un singapourien de 65 ans, ancien consultant, venu au Laos pour son plan de retraite après deux attaques cardiaques. Nous en apprenons un peu plus sur le Laos. Selon lui, qui a tenu un autre hôtel en Thaïlande pendant deux dizaines d’années, le Laos est vraiment un pays où l’on peut développer des affaires, où il y a de très nombreuses opportunités, notamment dans le tourisme. Un pays où l’on peut, comme lui, venir pour changer totalement de vie, un genre d’eldorado, stable politiquement et mûre pour le développement. Mais c’est également un pays auquel il faut savoir s’adapter en tant qu’employeur. Car ici à Vang Vieng, toujour selon lui, les gens n’ont pas vraiment besoin de travailler : ils cultivent leur bout de terrain qui est suffisant pour subvenir à leurs besoins, avec leurs animaux. Du coup, si les employés ne sont pas contents, ils ne viennent tout simplement plus. Inutile donc de les sermonner où de leur demander d’en faire trop. Il faut plutôt utiliser la division du travail en demandant à chacun d’en faire une petit partie pour garder tout le monde content… Une autre philosophie du travail, quoi 😉 Nous ressentons d’ailleurs un peu cet aspect dans le fait qu’à aucun moment nous ne sommes sollicités ou harcelés dans la rue comme on peut l’être dans d’autres pays. Ici les gens sont à la cool. S’il y a des clients, c’est bien. Sinon, bah on s’en fait pas !

Pour ce gars, que nous luttons un tout petit peu à comprendre à cause de sa paralysie partielle de la lèvre, il est aussi important de partager son expérience et d’apprendre aux gens d’ici à se développer petit à petit, pour qu’ils puissent continuer même quand il ne sera plus là. Il nous explique qu’il fontionne déjà avec deux piliers essentiels du tourisme, à savoir l’hébergement et la restauration. Il ne lui manque plus que l’organisation d’excursions et la boutique de souvenirs. Pour le premier, il a déjà acheté une montagne (une montagne !), ou au moins sa concession, sur laquelle il compte développer des activités de rivières, des visites de grottes et autres, tout en délégant la gestion aux locaux au fur et à mesure. Ca le fait marrer autant que cela nous surprend d’avoir acheté une montagne. Il faut dire que dans son pays, Singapour, il y a 9 personnes par mètre carré, tandis qu’ici, il y a quelque chose comme 40 kilomètres carrés par habitant, au prix modique de 2,5 dollar par mètre carré.

En parlant de Singapour, nous en apprenons aussi des aspects que nous ignorions. Comme le fait que c’est un pays qui pratique la peine de mort et qui ne rigole pas du tout avec ça. Possesion d’armes, peine de mort, dégradation de biens publiques, peine de mort, vol, peine de mort. Et aucune dérogation n’est possible. Ou alors, faut-il que le président des Etats-unis (Clinton à l’époque) intervienne pour un jeune américain, fils d’un très riche businessman, qui avait vandalisé des voitures et qui sera finalement emprisonné pendant deux ans avec plusieurs coups de fouet à la clé. Forcément avec des règles comme ça, les gens se tiennent à carreau. C’est par exemple le pays où le chewing gum a été interdit par la loi, car le gouvernement en avait marre des dégradations subséquentes…

Bref, retour au Laos. Selon lui, dans une quizaine d’années, le Laos, tout comme le nord du Vietnam, voire la Thaïlande, seront devenus comme des provinces chinoises car ces derniers investissent massivement, tout en construisant des infrastructures. A voir…

english_flag Day 2 – Moped, caves and waterfalls

As we’d had a fairly cool day yesterday we’d decided today to rent a moped and go and find the Kaeng Nyui and Kenlon waterfalls today. Though our first challenge was to find the petrol station. To do this the map that the rental place had given us showed that we had to cross an air strip. The “air strip” may have been one at one time but not recently! The tarmac was more pothole than tarmac and, this being my first time on the back of a motorised two wheel vehicle, I was naturally slightly panicky… to say the least! We made it safely to the pump and filled up the moped… we wouldn’t need that much but didn’t fancy taking the risk of running out of petrol on one of the roads around and about.

Having filled up the beast we decided to head to Chang caves first where we climbed up some pretty steep steps that reminded us of the yellow mountains before entering a lit up cave with clearly marked paths. There were a few other people in there and one guy who insisted on helping us with our self… though Stéphane said that we’d have done it better ourselves -_-

As we’d arrived at the caves there was a young lady in her wedding dress being made up. Her husband was nearby holding a parasol to keep them out of the scorching sunshine. We were later to come across this couple at the waterfalls where they’d climbed to the top for some more photos. They were obviously doing the tour of all the sites of Vang Vieng for their wedding photos.

The waterfalls were 7km down a muddy road which seemed to take forever on our moped… better to be safe than sorry! There wasn’t much other traffic and so we were quite happy tootling along and looking at the sites as we passed through the villages. We paid the entrance fee and the carpark and headed off up the hill following a couple of Brazilian ladies. On the way up there we crossed paths with a French couple who were on their way down and told us that they were slightly disappointed by the waterfall and the one in Luang Prabang was better, but seeing as we were already here and had paid we carried on up to the top anyway. It was very pretty once at the top but I was getting hungry…let’s find somewhere to eat…in the shade!!!

We chose a small lagoon on the way down where the Brazilians were just leaving. The water was a beautiful colour with a small waterfall plunging into it. As we settled in the shady side a Laos family arrived on the sunny side and started jumping into the pool and splashing around. I stopped one of the younger women from jumping in with her sunglasses on her head using sign languages, pointing and my own sunglasses — for which she thanked me!

We enjoyed our “vegetable” sandwiches that we’d bought in town this morning — though now know that vegetable = salad over here ^_^

After lunch we joined the others in the water and a group of three young boys also arrived and started jumping in from the top of the waterfall. I lost my bracelet that the monks in Koyasan had given me, but miraculously found it again about 10 minutes later on the river bed around a rock. Stéphane then jumped in from various points around the lagoon, one of which, from a tree branch, resulted in him losing his bracelet…which we didn’t manage to find again. As we were getting ready to leave a group of Australians arrived (four, mainly large, blokes and one very dainty Asian lady) and offered to look out for Stéphane’s bracelet and if they found it then they’d give it to us later. I didn’t quite understand how, but thought that it was very kind of them! We left them jumping into the pool and joking about how the larger of them was going to empty the pool when he jumped in…we didn’t stay to watch!!

Stéphane wanted to head to the Elephant caves next before finishing the day at the Blue Lagoon. I was getting a bit fed up with eating dust on the moped and not a fan of caves, but said ok to try and find them.

Despite getting a bit lost and driving a good 15km further than we needed to, we eventually saw some signs to a cave “Pha Thao Cave…Nice and Big”. So we headed along this lane, then this path, then this canal bank to a little wooden hut where a man asked us for 10, 000 Kip each and handed us a headlamp each.

The entrance to the cave is well camouflaged and as we clambered up the rickety wooden ladders over the rocks to the entrance it felt a bit like an Indiana Jones movie. Even more so when we found the mouth of the cave and descended into its jaws…

The first chamber was quite large with large stalactites hanging from the ceiling, the floor was smooth and the drips falling from the ceiling sounded like they were falling into an underground lake but with our tiny headlamps we couldn’t see very much apart from the next ladder to carry on exploring. As we carried on through the next few corridors and chambers we saw the rocks above our heads covered with gold freckles or iridescent flecks of colour…I called Stéphane back to come and look. We’d never seen anything like this before.

The caves went on and on, but I started to feel a little uneasy and Stéphane picked up on that and suggested that we turn back. I was so grateful! On the way out we saw that there was another chamber to the right of the exit which we hadn’t seen before…I’d been saying earlier that I was happy that there weren’t many bats in this cave and Stéphane looked up here and said “Don’t look up”. Obviously not the thing to say to someone as their first reaction is to do the very same…so up I looked. There were a few bats hanging from the roof. Not hundreds, just a few, but they were BIG!!!

So I urged Stéphane to leave and on our way out we asked the man in the hut about the bats, he confirmed that there are “a lot” of bats in there…..I’m so glad that I only saw a few! (Looking at the photos more closely however, I can see in the background on the roof of the cave that there were loads of bats…Thank God for low watt headlamps!!!

Stéphane still wanted to go to the Blue Lagoon so we did however we both regretted it as it turned out to be a bit of a let-down. We’d imagined turquoise water with a mountain back-drop. We arrived and there was a bit of a river next to the car park. A bridge across to a place where the bins were overflowing and there were empty beer cans and plastic glasses everywhere. About 20 Koreans in life jackets were clinging onto tarzan rope jumps or sliding down the (extremely violent) plastic blue toboggans. On the other side of the bridge was the group of Australians from earlier today. They all had cans of beers and the single ones were on the lookout mainly for Korean girls.

We were both a little disappointed and as the sun was setting we decided to head back to town and return the bike. The dusty lanes to get here were even more difficult in the penumbra and we were very happy when we handed over the keys to the rental shop and walked back to the hotel for a well-deserved shower!

We had dinner in the hotel’s restaurant — a delicious thai green curry for me that Stéphane found a little spicy. After which we had a long chat with the owner, a Singaporean who has been here for the last four years. He told us that the Laos people were not a risk as they were generally too lazy to rob you and they didn’t need to. He said that in general they didn’t care whether you bought things or not. There was always enough food for everyone. It was interesting to hear his point of view. In 50 or so years that it would be part of China and that it was now that you should invest as “Laos is ready”.

I’m not sure that I agree with everything that he said, but it was very interesting talking to him. Tomorrow we leave at 8:30 for Luang Prabang. Another detour!