Arrivée à Hiroshima et Mister Sushi
Nous voici donc de retour sur Honshu, l’île principale du Japon, dans la tristement célèbre mais dynamique et florissante ville d’Hiroshima. Arrivés en fin d’après-midi nous n’avons pas encore fait de visite… Nous avons préféré une fin de journée tranquille, entre sieste, lessive, administratif et déambulation nocturne dans les rues animées du Nagarekawa-cho à la recherche d’un restaurant de sushi. Bien qu’Hiroshima soit une ville de taille moyenne dont la débauche de restos n’est en rien comparable à celle d’Osaka, choisir où manger s’avère toujours difficile parmi les centaines d’établissements : on ne veut pas un endroit trop touristique, ni trop grand mais c’est souvent là qu’on trouve les rares menus en anglais.
Après avoir hésité pendant une demi-heure, on s’arrête, visiblement ennuyés, à côté de la pancarte d’un ènième restaurant avec des photos, à se dire oui, non, peut-être. Un vieux monsieur qui passait par là nous indique alors le chemin du restaurant. Pour être sûr, je lui demande s’il connaît ce restaurant et s’il est bon…
Il n’a pas l’air convaincu. Je lui dis alors que nous souhaitons manger des sushis dans un petit endroit local et lui demande s’il en connaîtrait un par hasard. Il réfléchit une seconde puis nous fait signe de le suivre. Et lui de nous emmener dans un super restaurant de sushi (Sushi Tei) pas cher du tout, où nous nous sommes remplis la panse plus que de raison, seuls occidentaux parmi les japonais 😉 Au menu anguille de Hiroshima (anago), oursin, coquilles saint-jacques, thon, saumon, omelette japonaise, soupe miso au palourdes, poulpe, daurade et j’en passe, le tout arrosé de saké of course ! Encore un acte de gentillesse totalement gratuit qui n’en finit pas d’enchanter notre séjour en tous cas.
After a night in Miyajima (which we may or may not tell you about later…don’t worry there will be photos either way!) we are now in Hiroshima, in a hotel, having caught up on the laundry…the good thing about backpacking is that there is no ironing…sorry I digress…
After a well-deserved lazy afternoon we headed out to the « lively » part of Hiroshima in search of food…having passed a number of restaurants we decided that tonight was sushi night (for the first time since we arrived in Japan). Having decided this, we passed goodness knows how many sushi restaurants without being able to choose. Next to one of the signs there was a relatively old Japanese man who pointed us down a corridor to where this restaurant could be found. Stéphane asked him, in Japanese, if it was any good and he shrugged…shaking his head slightly. Stéphane then asked if there was a good sushi restaurant nearby that Japanese people ate in. The man started to walk away, beckoning us to follow him, and walked us a couple of alleys away to a very good, very Japanese (we were the only foreigners) restaurant where we really enjoyed some sushi, sashimi and soup…oh, and saké! Kampai!
Tomorrow we’ll explore Hiroshima more…
Matsuyama et ses sources thermales
Ces derniers jours ont été bien remplis et nous avons du mal à garder le rythme sur le blog, il faut bien le dire. Après Takamatsu et son jardin Ritsurin, nous avons mis le cap au sud de Shikoku, vers la ville de Matsuyama où nous fait trempette dans la plus vieille source thermale du Japon, le Dogo onsen… J’espère d’ailleurs avoir le temps d’écrire un petit article là-dessus car l’art de prendre le bain à la japonaise mérite quelques explications 😉
La ville de Matsuyama nous a vraiment donné l’impression d’être en vacances par contre ! Il faut dire qu’il y faisait 28°, un ciel bleu et que l’atmosphère y était clairement estivale, avec de nombreux touristes japonais venus tester les bienfaits des onsens, visiter les temples et simplement prendre du bon temps.
As Stéphane says, we’ve been fairly busy over the past few days and it’s not always possible to keep the blog up to date. We headed to the south of Shikoku after Takamatsu to a town called Matsuyama where we bathed in Japan’s oldest naturally hot spa – the Dogo Onsen. In Matsuyama it was 28° with beautiful blue skies and loads of tourists visiting the Onsen and the numerous temples.
Gogoshima et le groupe Umi Jigen
Dans l’après-midi nous avons choisi d’aller nous balader sur l’île de Gogoshima, à 10 minutes du port en ferry. Nous devions probablement être les seuls occidentaux sur cette île peu visitée et très tranquille, à randonner au milieu des plantations de mandarines à flanc de colline.
Pour ceux qui connaissent, c’était juste comme dans le film d’animation « Lettre à Momo », qui se déroule sur une île de la mer intérieure du Japon justement. On y voit des cultures d’agrumes avec des genres de monorail-monoplace utilisés pour monter sur la colline à travers les plantations. Bah c’était exactement comme ça 🙂
En traversant l’île dans sa largeur, nous avons commencé à entendre de la musique pop, plutôt sympa, qui ne semblait pas venir d’une radio. Effectivement, en arrivant sur la plage de l’autre côté de l’île, nous apercevons un groupe en train de jouer sur une petit estrade à même le sable, en face d’une petite échope avec une dizaine de tables vides…
Un groupe de musique local, forcément je dois aller les voir ! Ils s’appellent Umi Jigen et ils m’expliquent qu’il répètent pour la fête du soir qui célèbre la pleine lune de l’équinoxe (O-tsukimi), où il y aura à boire et à manger avec pas mal de gens. Je leur raconte un peu qui nous sommes, je parle musique, je parle des tanuki à l’ouest et ils n’en reviennent pas quand je leur dis qu’il y a plein de restaurants japonais à Paris et qu’on adore le Japon. Je leur demande s’ils ont un cd et hop ils m’en filent un, sans accepter un seul sou en échange… J’essaierai de poster un de leurs morceaux sur Sound Cloud si je peux.
Même si nous ne pouvons pas rester pour la beach party, nous en profitons pour prendre notre premier bain de mer, dans une eau dite « froide » selon les locaux, à 23° 😉 dans un décors magnifique, avec la musique en fond…
For one afternoon we decided to head off to Gogoshima on the ferry. Gogoshima is a small island opposite Takahama where very few tourists go, but where you can enjoy decent walks and go for a swim in the sea. Once on the island Stéphane attempted to talk to the locals to see how to get to the other side of the island in order to go for a swim…the local’s reply « Why do you want to go there? There’s jack-all there. ». Anyway, they conceded to give us directions and we wandered across to the other side of the island, up the steep hill, past the citrus fruit farms complete with their little monorails in order to get the fruit down from the hills (as in « A letter to Momo » – which is a beautiful Japanese animé film based on the islands around here). As we came down the other side we heard music, a piano, a guitar, a couple of men singing (I joked that we’d found Elton John’s holiday retreat!). It turned out that there was to be a party on the beach that evening to « contemplate the moon » and the band were in the middle of their rehearsals. We stopped and listened to a couple of tunes, headed into the sea for a swim (with comments from the band and the female owner of the beach bar…23° is too cold to go swimming apparently). Afterwards Stéphane went and chatted to the band who then passed him their demo CD. We didn’t wait for the gig as I wanted to head to the castle to the Ostukimi festival that they were having there this evening…much to Stéphane’s disgust!
O-tsukimi au château
Enfin de retour à Matsuyama à la nuit tombante, nous avons nous aussi célébré la contemplation de la lune, en montant en téléphérique sur l’esplanade du château qui domine la ville où était également organisée une fête d’O-tsukimi. Au programme : concert, stands de saké et de dangos (boules en pâte de riz avec de la sauce sucrée) et pour terminer, visite nocturne du château et son point de vue imprenable sur la ville illuminée. Des instants magiques.
Back to Matsuyama we headed straight up to the castle on the cablecar in order to enjoy the party that the town had organised up there. The castle was all lit up on the top of the hill and a beautifully lit path led us up from the cable car to the castle. There were dozens of stalls selling all kinds of things…we enjoyed some dangos and some very cloudy saké with a Japanese band playing in the background. After eating and drinking we headed up into the castle for a quick tour before they closed it and got a beautiful viewpoint over the city.
La splendeur de Miyajima… à suivre !
Le lendemain nous quittons Matsuyama pour la 3ème splendeur du Japon, l’île de Miyajima mais là ça mérite forcément un article, voire deux 😉 En attendant demain, Hiroshima nous attend, avec probablement des émotions fortes… mais cela est un autre détour…
The next morning we headed away from Matsuyama to catch the ferry to Hiroshima and then onto Miyajima…but that will be in a later article!