Le Grand Détour

WetaWorkshop et Te Papa à Wellington – WetaWorkshop and Te Papa in Wellington

france_french_flag [11 mars 2016]

Lorsque nous nous levons, Helen est déjà partie travailler. Dehors le vent souffle toujours très fort… Comme nous l’avons appris hier soir, Wellington est en effet la ville du monde la plus venteuse ! Ah bah ça explique tout alors 😉 Après vérification c’est vrai, la ville connaît 173 jours par an avec des vents de plus de 60km/h et 22 jours à plus de 74km/h.

Notre première escapade nous amène vers un lieu magique que nous attendons de découvrir avec impatience, le tour des studios de Weta Workshop. Weta workshop, Weta Digital, Weta Studio, etc. c’est aujourd’hui un groupe de renommée mondiale œuvrant pour les plus grands films de cinéma et les plus grands metteurs en scène mais cette entreprise a une histoire assez extraordinaire, partie de quelques passionnés de marionnettes, d’effets spéciaux et de maquillage et qui ont petit à petit assemblé une équipe de talents tous aussi dévoués et passionnés les uns que les autres. Ça commence avec l’amitié du couple Richard et Tania Taylord avec Peter Jackson et leur petits films amateurs du début comme Bad Taste, Meet the Feebles (je ne connais qu’une seul autre personne qui a vu ce film assez spécial mais hilarant, n’est-ce pas Hubert ?) puis Brain Dead et les films plus mainstream comme Heavenly Creatures, Fantômes contre Fantômes. Et bien entendu il y a eu LE film qui fait exploser cette petite entreprise néo-zélandaise, La trilogie du Seigneur des anneaux et tant d’autres films qui ont suivi comme Avatar, Spiderman, District 9, Elysium, King-Kong, Tintin, La planète des singes, etc. où Weta a été impliqué, que ce soit dans le design, les costumes, les effets spéciaux ou la post-production.

Avec tout ça, on pourrait s’attendre à des énormes studios et des bâtiments de folie mais lorsque nous arrivons à la Weta Cave qui est la boutique principale à côté du Weta Workshop, nous avons l’impression d’une structure à taille humaine. C’est aussi parce que nous ne voyons qu’une toute petite partie des lieux mais il ne s’agit pas d’un énorme complexe touristique, non, mais plutôt de hangars artisanaux. A l’entrée nous sommes accueillis par des statues de trolls énormes. Photos obligent !

Nous partons donc pour une excellente visite guidée du workshop où nous découvrons l’étendue des talents et des processus de production cinématographiques de Weta, avec d’innombrables costumes et pièces réellement filmés… Dommage qu’on ne puisse pas prendre de photo. Nous reconnaissons des objets et des accessoires de nombreux films comme le mouton-zombie animé de Black Sheep ou les énormes statues du seigneurs des anneaux… seulement hautes de 60 centimètres (!), les cotes de maille du seigneur des anneaux faites à la main par deux personnes seulement, les miniatures, etc. Le guide nous a un peu tué lorsqu’il a dit que le seigneur des anneaux, ici, c’était il y a 20 ans ! En effet, si les films sont sortis en 2001, 2002 et 2003, le travail de Weta a commencé bien avant… 20 ans déjà… Après la visite nous assistons à une projection de 30 minutes sur l’histoire de Weta avec des interview de Richard Taylor et des différents responsables de Weta ainsi que Peter Jackson. Bref, la magie du cinéma 😉

Retour près de chez Helen pour garer la voiture, déjeuner dans le quartier et départ en bus au centre-ville et direction LE musée/centre d’exhibition incontournable de Wellington, le Te Papa.

Ce centre est énorme et l’on pourrait largement y passer une journée entière tellement il y a d’expositions et de choses à y voir. Nous optons pour y aller 2 ou 3 heures afin de pouvoir se balader un peu dans la ville en fin d’après-midi. Pour le fun nous commençons par une exposition intéractive Dreamworks sur les films d’animation. Plutôt sympa, même si nous ne connaissons surtout que Shrek et Madagascar parmi tous les métrages. Nous enchaînons avec la galerie des Maoris pour en apprendre un peu plus sur leur culture. Nous découvrons notamment comment les premiers navigateurs polynésiens ont voyagé de Tahiti en Nouvelle-Zélande, appelée Aoteroa en maori, à bord de modestes radeaux – une véritable folie et pourtant ils l’ont fait ! Je me souviens de la vidéo de ce maori qui justement a voulu réitérer l’exploit de ses ancêtres en refaisant cette traversée dans les conditions de l’époque avec un radeau similaire… Et il y est arrivé, en perdant 12 kilos mais pas la vie, ce qui est vraiment un exploit. Dans le film il dit à un moment que le véritable égo d’un homme se mesure lorsqu’on se retrouve au milieu du pacifique sur un radeau de fortune en pleine tempête… Nous apprenons encore l’histoire de ce grand chef Te Rauparaha et les rivalités entre les différentes tribus et peuples maoris à l’intérieur de la Nouvelle-Zélande. D’ailleurs c’est à ce chef qu’on doit le fameux Haka, le Ka Mate, ce chant qui lui serait venu alors qu’il se cachait de ses poursuivants et que l’équipe des All Blacks chante avant chaque match de rugby :

Ka mate, ka mate!

ka ora! ka ora!

Tēnei te tangata pūhuruhuru

Nāna nei i tiki mai whakawhiti te rā

Ä€, upane! ka upane!

Ä€, upane, ka upane, whiti te ra!

 

C’est la morte, c’est la mort !

C’est la vie, c’est la vie !

Voici l’homme poilu

Qui est allé cherché le soleil et l’a fait briller de nouveau

Un pas, encore un pas vers le haut

Un pas jusqu’en haut et le soleil brille

A noter que les traductions ne s’accordent pas en français sur la fin et je soupçonne le marketing du rugby d’avoir transformé les mots pour les adapter en traduisant « Faites face, faites face en rang / Soyez solides et rapides / Le soleil brille », ce qui n’est pas du tout le sens d’origine… « L’homme poilu qui est allé chercher le soleil » désignerait Te Wharerangi, le chef de tribu qui a aidé Te Rauparaha à quitter l’ombre du fossé pour retrouver le soleil du jour. Pour le remercier, celui-ci aurait dansé et chanté.

Nous en apprenons aussi un peu plus sur l’accord historique de Waitangi signé le 6 février 1840 par plus de 500 chefs maoris avec les représentants de la couronne. Celui-ci est considéré comme le document fondateur de la nation de Nouvelle-Zélande et définit les termes de  la souveraineté nationale, des droits de propriété et de gouvernance. Malheureusement le traité va être interprété de manière très différente par les deux parties, notamment à cause de la traduction. Selon les britanniques, le traité leur donne le droit de gouverner le pays qui devient automatiquement un territoire britannique. Les maoris pensent, eux, avoir cédé le droit de gouverner le pays en échange d’une protection, sans pour autant autoriser les anglais à gérer leurs affaires… Les colons anglais n’auront apparemment de cesse d’outrepasser leurs droits, tant et si bien qu’en 1975 les maoris obtiennent la création d’un tribunal spécifique pour rendre justice et faire respecter leurs prérogatives. Le gouvernement fera d’ailleurs amende honorable en 2004 en s’excusant ces violations au contrat initial.

L’autre temps fort de notre après-midi concerne l’exposition consacrée au bataillon de soldats néo-zélandais qui a combattu lors de la première guerre mondiale aux côtés des alliés et dont 93% du contingent a été décimé. L’exposition retrace en particulier les mois de calvaire de ces soldats prévus pour prêter main forte aux soldats français en France mais qui seront finalement débarqués en Turquie pour essayer prendre la péninsule de Gallipoli lors de la campagne des Dardanelles. D’avril à décembre 1915, où Lord Kitchener ordonnera finalement le retrait des troupes, ces hommes ont vécu un enfer à la mesure de cette grande guerre meurtrière. L’exposition propose aussi des sculptures en cire hyper-réalistes très impressionnantes de certains des héros néo-zélandais à l’échelle 2,5 et fabriquées justement par WetaWorkshop. Ces hommes et femmes géants jusqu’au bout des sourcils sont criant de vérité avec des gouttes de sueur, du sable sur la peau, du sang, etc. Le matin même le guide de Weta nous a indiqué qu’un sourcil de ces sculptures prenait à lui seul plus d’une semaine à mettre en place car chaque poil/cheveu (véritable !) est posé un par un, à la main. D’ailleurs WetaWorkshop a gagné 2 oscars pour les meilleurs cheveux (oui, il existe un oscar « cheveux et maquillage »). Bref nous sommes touchés par cette exposition qui révèle une autre partie de l’histoire de ce pays, y compris l’implication des Maoris dans la guerre, eux qui ont insisté pour qu’on leur reconnaisse le droit de combrattre officiellement au côté des britanniques.

Nous quittons ensuite le Te Papa pour une balade sur le front de mer, toujours en plein vent. Malgré la température des jeunes maoris se baignent dans la mer. Nous croisons quelques bâtiments et sculptures urbaines intéressantes, ainsi qu’une fête foraine bien étrange, où les manèges sont motorisés à la force des bras et avec une roues où les enfants sont assis sur des toilettes…

Notre prochaine mission est une quête vestimentaire : en prévision de notre randonnée au Tongariro, nous avons besoin de gants et de bonnets. Mais attention, pas question d’y mettre une fortune alors qu’il s’agit d’un one shot. Du coup nous fouinons les bonnes affaires, les soldes, les invendus et nous finissons par trouver ! Bonnet à 9 dollars, paires de gants à 7 dollars, avec doigts tactiles pour utiliser le smartphone sans les enlever. Quand on pense que ces mêmes bonnets étaient vendus à 65 dollars avant d’être en solde…

Pour fêter notre réussite nous nous octroyons un goûter dans Cuba Street, la grande avenue commerçante de Wellington. Cette ville n’est pas vraiment jolie en elle-même malgré quelques bâtiments qui sortent du lot mais elle dégage une ambiance dynamique, jeune, artistique avec de nombreux théâtres et expositions.

Le dîner ce soir sera japonais avec une belle trouvaille authentique, où nous nous offrons deux bons bentos et le saké qui va avec.

De retour chez Helen, nous nous retrouvons à discuter toute la soirée avec elle en regardant la finale de Master Chef Australie. C’est l’une des premières fois que l’on regarde la télévision depuis 6 mois. Cela ne nous a vraiment pas manqué il faut dire !

english_flag [11th March 2016]

If I say to you “Wellington” what springs to mind? Plastic boots and muddy puddles? Juicy beef wrapped in beautifully cooked golden pastry or the nicest capital city in which to live? Officially the windiest city in the world (according to Helen) and we can officially confirm that since we’ve arrived the wind hasn’t stopped…and it’s strong!! But Wellington is also home to possibly the most famous graphical and special effects workshop in the world…Lord of the Rings, The Hobbit, Brain Dead, District 9, Avatar and….Black Sheep! And this morning we are booked on the 10:30 tour of….the Weta Workshop!! ^_^

Following the GPS we head towards Weta Caves where our tour will start. The address turns out to be in a warehouse in the middle of a housing estate and there is nowhere to park as the streets are already lined with cars on both sides. We drive around in a big loop and end up parking up the hill from the warehouse with a bit of a trek down…good job we’re early!!

Outside the caves there are three ogres each a good three metres tall and with all kinds of disgusting spit and snot dripping out of their orifices…very realistic and rather gross!

The guy running the tour takes us round to the Workshop entrance where we file inside after him where we’re told that we can’t take any more photos as they don’t own the rights to the things that are inside, everything here is owned by the Directors of the various films. He also makes us feel incredibly old when he tells us that Lord of the Rings was made 20 years ago!!! Blimey!

The inside of the warehouse that we’re shown around is fascinating. The guide (who actually works in the workshop most of the time…they take it in turns to do the guided tours) explains the process of making a prop for a film by showing us a gun that was used in the film District 9.

The director describes to an artist (or group of artists) what he needs. They go and draw lots of examples from which the director (or the weta artistic director) eventually choses one (for District 9 I think it was the 500 and something-th one). This sketch is then sent to another guy whose job is to work out how to dissect the drawing into parts that are easy-ish to make and can then be re-assembled to make the weapon. This is then sent to the team that will create a first copy of the weapon using a huge machine that sculpts the objects either out of wood or a kind of polystyrene material and add the finishing touches by hand (for example adding little metal springs from biros onto parts of the gun). A mould is then made of the model and they can then make as many as they like. Painting them using machines when there are lots of them, but in order to make them look well-used, our guide says, that they took them out into the car park and kicked them around a bit on the floor. The example that he passed around was also pretty heavy as they added a metal bar inside in order for the actors to look as though the gun was real…if they’d left it with just the painted plastic then it would be more difficult for the actors to make it look realistic. Fascinating process and so many different actors involved!

Around the warehouse there were loads of different things, guns (District 9, Hellboy), clothes (The Hobbit, Lord of the Rings), a tank (FPS game made into a film and never released), robotic sheep’s heads (Black Sheep), armour, swords, chainmail, and so on and so on. There was even a guy working there sculpting a little model of a character from The Labyrinth (the woman with all her belongings on her back…I’m not sure if she has a name or not). He had his dog with him too who amusingly started chewing on one of the props in front of us as we watched the guy work! It was funny as one of the women enjoying the tour suddenly recognised the guy sculpting — she’d been his Brown Owl…or the scouts equivalent…when he was little and living on the South Island! Small world!!

The tour was over far too quickly and left me with a feeling of wanting more…luckily back at the Weta Cave there was a little cinema room where they played us a video of how Weta came about and the collaboration between Richard Taylor, Tania Rodgers and Peter Jackson. They were all about the same age and all doing weird creative things in their own corners…they’re very lucky that they met and could do so much together since!

It’s also fascinating that Weta have had to write programs to be able to produce effects in films such as the Lord of the Rings and Avatar…they really were/are on the cutting edge and a very important player in not only the creative side, but the graphical effects and post-production too.

After another poke around the shop and the museum we headed off. Back to Helen’s to park up the car and head into town on the bus…cheaper than parking in the city centre apparently. We had some lunch in a café in Hataitai village — a yummy egg sandwich for me…haven’t had one of them in ages! Yummy!!

We flagged down the first bus to pass and the driver told us that it would be half the price if we waited for a different bus. According to the display at the bus stop the next “cheap” bus would be in 12 minutes and so he waved us onto the bus saying that he’d only charge us for one ticket. How kind!! He also told us that he’d let us know when we got to the stop nearest to the Te Papa Museum and told us to go and sit at the back of the bus until he called for us.

The Te Papa museum is HUGE. It’s got a lot of Maori cultural exhibitions but also, at the moment, two very different temporary exhibitions — Dreamworks and Gallipoli.

Dreamworks was a collection of pencil sketches, paintings, models and interactive things linked to many of their films (Madagascar, Kung Fu Panda, Wallace and Gromit, Shrek, etc.). It was really bright and airy and colourful.

The Gallipoli exhibition was a total contrast. If, like me, you hadn’t heard of Gallipoli until now then let me enlighten you a little. Gallipoli is a Turkish peninsula and was considered, by the Allied Forces, to be a vital foothold in the First World War. In order to secure this the British called upon Australian and New Zealand forces and, despite all the battles that took place here, the allies eventually ended up abandoning and retreating back to Egypt. Many thousands of soldiers lost their lives over the 8 months that the campaign lasted.

Like I said, going from the bright and colourful Dreamworks exhibition, we entered the dark cave-like doorway that would take us to Gallipoli. Following the red line on the floor which is marked with dates and key moments from the campaign. There are no windows in this part of the museum and the walls are all painted black though covered with displays of letters, photos and text describing the New Zealand army, how it was put together, how the Maori’s fought to be able to be sent to war alongside the white New Zealanders in order to be part of the army fighting under the NZ flag, fighting for the Queen.

Every other room in the exhibition contained one or more waxwork models of certain key figures in the story. These waxworks were created by Weta under the orders of Peter Jackson (again) and are 2.4 times human size. The guide at Weta this morning had told us about this exhibition and their waxworks. The hair is all real and he’d said that each eyebrow was one week’s work!! The models were just amazing, the wrinkles, pore holes, sweat, tears, blood…each one of them was dripping in some kind of emotion. Each one was a person who had been described by text or mentioned in stories in the previous room.

In total, 93% of the New Zealand troops that were called in to fight for the Crown were killed or injured during the battles of Gallipoli. 93%….

At the end of the exhibition there are red paper poppies on which you’re invited to write a message and throw it around the feet of the last soldier on your way out. I wonder what they will do with all of these. I wonder if anyone will read them. I wonder how many of them say the same thing…

We came out of the exhibition quiet and thoughtful and decided to visit some other parts of the museum in order to clear our minds a little and to learn a bit more about some of the Maori history and their key leaders. Including the guy who invented the Haka (Te Rauparaha) in 1810.

Ka mate, ka mate!

ka ora! ka ora!

Tēnei te tangata pūhuruhuru

Nāna nei i tiki mai whakawhiti te rā

Ä€, upane! ka upane!

Ä€, upane, ka upane, whiti te ra!

I live, I live

You die, You die,

I live, I live,

This is the hairy man

…Who caused the sun to shine again for me

Up the ladder, Up the ladder

Up to the top

The sun shines!

Rise!

We also saw an example of the meeting house which is a simple building but decorated with amazing wooden carvings of creatures with their eyes made out of Paua shells. We’re not allowed to take photos in this part of the museum so you have to go to Wellington if you want to see it!! (Te Papa 4th floor ^_- ).

Once we were museumed out we headed outside where the sun was shining but the never ending wind was very chilly and we walked along sea front. Lonely Planet suggests that you strip down to your underwear and dive off a high platform here. “Stupid idea”, said I as we approached and discovered a group of lads frolicking about in the water in their swimming trunks!! Crazy!! Further along the waterfront there is a temporary amusement park and it is amusing as the rides are made out of recycled objects such as toilets or bikes for example.

Our mission from here on in was to head up the main shopping street in the town, try to find some woolly hats and gloves for our Tongariro walk in a couple of days and grab some dinner before heading back to Helen’s place.

After a few different shops we managed to find a couple of bargain wooly hats in a sports shop (a little like Decathlon shops in France). On pale blue and one orange (mine)…some kind of reduced price on football hats…though nothing that we’d heard off before! And a true bargain as they’d dropped the price from 60 down to 9 dollars!!

We later found some gloves that were even more of a bargain as mine only cost $2.50 instead of the $5 display price…and Stéphane’s were $7.50….woohooooo!

We stopped in a café for a chai latté and a hot chocolate and ginger slice, but with the shitty service we didn’t hang around too long and were soon wandering the paths of the evening market where there were all kinds of things to eat but the problem is that it is very cold and so instead we head back to the main road and soon find ourselves a decent looking Japanese restaurant called Origami where Stéphane orders a vegetarian Bento and I opt for good old pork katsu-don…delicious!!

We walked back down the main high street to a bus station to wait for the #2 bus to take us back to Helen’s place where we watched the end of the Australia Master Chefs final…and Billie won!! (as Helen and I said that she should!).

Having written up a few notes from today we head for bed and my eyes are closing! Hopefully be able to chat to mum and dad tomorrow morning (it’ll be mum’s birthday here then too ^_^).

Good night.

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